Quand tu t’aperçois que ta façon de réagir à ce qui se passe dans ta vie ressemble à ce que tu ressentais, enfant, quand tu te faisais punir, sermonner, moquer, il y a fort à parier que ce soit l’ego qui s’exprime.
Pas l’égo qui te rend égoïste.
Mais celui qui “t’aide” à prendre tes décisions.
Ca arrive souvent quand tu t’engages dans une action ou une expérience un peu inhabituelle, inconnue, mais que tu veux vraiment accomplir. Que tu as vraiment osé vouloir pour toi.
Et ça peut s’exprimer par des pensées qui n’ont pas de rapport avec ce que tu veux faire. Ce sont des phrases, des mots, des sentences qui touchent généralement à des choses très personnelles avec lesquelles tu es (ou tu penses être) en délicatesse (l’argent, tes relations, la nourriture, ta santé, etc.).
Il n’impose rien. Il est là juste pour “gâcher la fête”.
Il est infatigable. Ca durera tant que tu n’auras pas abandonné ton projet.
Tu peux décider de le croire.
C’est alors la double peine : tu n’obtiens pas ce que tu voulais et tu restes avec une profonde frustration de ne pas avoir fait ce qui te tenait à coeur. Tu peux trimbaler cette frustration parfois jusqu’à la fin de ta vie. Ca s’appelle un regret.
C’est fait pour ça. Et ça fonctionne depuis des millénaires.
Ca se nourrit de toutes nos expériences, de celles de nos aînés (qu’ils nous transmettent et qu’ils ont eux-mêmes reçues) et, finalement, de toute l’humanité.
C’est ce que je ressens actuellement alors que je m’engage dans un projet longtemps mis de côté. Un projet dans lequel je mets beaucoup de moi-même.
Plus il se précise et prend forme, plus les “bonnes raisons” d’abandonner se multiplient (fatigue, sommeil difficile, douleurs diverses, impatience, doutes, imprévus).
Le but est de générer de la peur et de l’inconfort pour renoncer.
Si tu ignores cette peur, elle s’intensifie.
Si tu l’écoutes, au contraire, si tu regardes ce qu’elle touche et tu acceptes que cela va forcément changer ta vie, un peu ou beaucoup (tu ne sais pas), te déstabiliser dans tes habitudes, tes croyances, elle diminue.
Ca demande d’accepter de ne pas savoir.
Ca demande de la foi.
Tu peux alors reprendre les commandes.
Tu peux oser, trouver le courage, te faire confiance de nouveau.
Tu peux affirmer haut et fort ce que tu veux.
Pas de vie sans action
Toute l’énergie qui se trouvait dans la peur devient alors de l’énergie d’envie et d’action.
Pour créer.
Et rencontrer de nouvelles peurs…
J’en suis là.
Alors, prépares-toi, dans les prochaines semaines, à voir apparaître un nouveau podcast sur ta plateforme préférée.
Un podcast consacré à ces hommes et ces femmes qui dépassent leurs peurs. Qui ont appris à connaître qui ils sont, comment ils fonctionnent. Qui ont osé laisser s’exprimer le meilleur d’eux-mêmes et l’offrir au monde. Pour avoir une vie meilleure encore, avec encore plus d’énergie.
Et, par là, nous inspirer, nous guider sur nos chemins respectifs.
Et, un pas après l’autre, changer le monde.
Edit :
Cet article a initialement été posté sur Facebook. La version publiée ici a été légèrement remaniée, précisée et complétée.
28 juillet 2023 : Depuis la publication de cet article, le podcast est sorti. Pour tout savoir, cliquer ici.